Le réconfort est-il dans la nourriture ? Plaisir, culpabilité, anxiété, ennui…La nourriture n’est-elle qu’une question d’émotion ? Une passe mélancolique, un chagrin d’amour, une déception, une joie nous inciteraient à nous précipiter vers toutes sortes d'aliments et à les engloutir sans conscience. Comment lutter et qu’est ce qui nous en empêche ?
Pulsion, compulsion. Je me sens mal, je me jette sur les bonbons. Alors je me sens mieux, puis je me sens mal à nouveau parce que j’ai trop mangé et enfin… je culpabilise. Voilà le cycle infernal qui se nourrit d’émotions, mais aussi de fatigue et d’ennui, qui lui-même nourrit la honte et la culpabilité et qui mène au surpoids . Les chips, les bonbons, le chocolat m’ont bien apporté (ou pas) le réconfort dont j’avais besoin parce qu’ils ont fait baisser mon niveau du stress (adrénaline, cortisol...) et qu’ils ont activé mon système de récompense (endorphines, dopamine). Mais, je recommence le lendemain, puis les jours suivants car mes problèmes n'ont pas disparu.
Pour arriver à ses fins, peut-être faut-il d’abord accepter de se faire aider ?
La démarche n’est pas forcément simple car lorsqu’on parle de poids, il faut parfois accepter d’aborder d’autres sujets que celui des kilos, du régime, de la nourriture.
En thérapie, on parle d’émotions, d’histoire personnelle, d'adolescence, de souvenirs, de lien affectif, de mère, de père, d'amour, mais aussi de fausses croyances sur les aliments, sur les régimes, sur soi, sur son image, sur le regard des autres. On parle de bénéfices secondaires (ce que je gagne à être enrobé), de peurs (qui serais-je avec un corps plus mince ? ), de lutte (pour qui, pour quoi ? ). On parle de confiance en soi, d’estime de soi et de conflit de loyauté envers ceux qui nous aime .
Pour perdre du poids durablement, pour se réconcilier avec les aliments, avec
son image, avec soi, avec son corps, avec le monde, on parle
. On parle pour s'alléger.
Car si l’une des clés du contrôle n’était pas dans le contrôle justement, mais dans le lâcher-prise, l’écoute de son corps, de ses émotions, de ses ressentis pour comprendre les facteurs qui nous poussent compulsivement vers la nourriture. Ensuite on réapprend à manger, à savourer, à sentir, à apprécier.
Vous pouvez reprendre le pouvoir. C'est vous bien sûr qui déciderez quand vous vous sentirez prêt.
Pour vous aider à gérer votre relation à la nourriture et si besoin à perdre du poids, j'associe différentes
approches :
- l’hypnose
pour vous aider freinervos excès (anneau gastrique hypnotique), vos
envies compulsives, pour apprendre à lâcher prise, et ouvrir sereinement le chemin du travail sur
soi,
- le coaching
pour bien visualiser, sentir l’objectif et vous aider à
l’atteindre grâce à des exercices efficaces et puissants issus des
neurosciences et de la PNL
(Programmation neuro-linguistique),
- la
Gestalt
thérapie
pour vous aider à comprendre les processus que vous avez mis en
place sans doute depuis longtemps,
- et le
Neurofeedback dynamique
pour agir sans aucun effort notamment sur le stress, l’anxiété et par là même sur les compulsions alimentaires.
" Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? » Marcel Proust, Du côté de chez
Swan
, 1913.